De la conception informatique aux sciences politiques…
De formation initiale ingénieure informatique, je me suis au départ intéressée au travail par le prisme des processus et des applications « métier », à travers leur conception : télécommunications et facturation, puis fiscalité des personnes, service public de l’emploi, chaîne pénale et justice des mineurs.
Il y a une dizaine d’années, j’ai pris un 1er virage professionnel, en suivant une formation d’une année à l’école d’ingénieurs agronomes de Paris (anciennement INAP-G, aujourd’hui AgroParisTech).
J’y ai découvert avec enthousiasme les sciences politiques, la prospective, l’approche systémique et la PNL, au service de la gestion du vivant, ainsi que la notion de « biens communs » ou « patrimoines communs » : l’eau, la forêt, l’air, la terre…
… en chemin vers la coopération et le réel du travail
J’expérimente alors la posture de facilitatrice, au service de la rencontre et de la mobilisation d’un ensemble d’acteurs concernés par une ressource naturelle à prendre en charge en commun. Vers la construction d’une gouvernance partagée…
Après cette première étape de repositionnement, j’ai cherché comment appliquer mes nouveaux apprentissages aux organisations, et c’est ainsi que j’ai débuté un premier module du cursus de psychologie du travail au CNAM à Paris : « psychologie et organisations », c’était en 2009. Le début d’un passionnant parcours !
Le sensible, au service des « communs »
Quelques années plus tard, je me suis finalement rapprochée d’un autre « commun » : la sensibilité humaine, la dimension sensible de nos existences.
Devenue psychologue du travail, je contribue aujourd’hui à faciliter les transformations, individuelles, collectives, organisationnelles, en allant chercher ce qui est vivant dans le travail.
Je porte une attention particulière aux impacts sur la santé des transformations du travail liées au numérique : c’est l’une de mes spécificités, en résonance avec ma première vie professionnelle.
Je m’efforce aussi d’intégrer dans mes accompagnements un questionnement sur la place du corps, au travail, dans le travail et dans la vie : c’est aussi le sens que je donne au « vivant », le corps ressource, le corps qui s’exprime, le corps objet d’attention ou d’inattention, le corps attentif…
Je suis supervisée pour ma pratique de psychologue et je développe mes connaissances continuellement, entre terrain, théorie et espace pour penser mon activité (formations, colloques, intervision, recherche, etc.)